Tuesday, June 30, 2009
Saturday, June 27, 2009
Bonjour Haiti
Friday, June 26, 2009
Thursday, June 25, 2009
Tuesday, June 23, 2009
Veve
Un vèvè est une sorte de symbole que les prêtres vaudous dessinent sur le sol avec de la farine de maïs ou toute autre poudre.
Le vèvè correspond à un loa, le dessin réunit ses symboles. Les vèvè pour un loa peuvent varier, mais on y retrouve généralement ses symboles traditionnels sous forme stylisée.
Par exemple, celui d'Ogou Feray contient un sabre et/ou une image du feu, et les lettres V et A, symboles masculins et guerriers.
Le vèvè de Papa Legba est une croix décorée d'une canne,
Celui de Damballa comporte deux serpents parallèles entourant un bâton, ou en triangle autour d'une croix.
Celui d'Erzulie est un cœur, parfois percé d'une épée.
Le vèvè de Baron Samedi est une croix sur un autel ou une tombe, souvent entourée de deux cercueils.
Celui des Marassa Jumeaux est composé de trois traits parallèles (horizontaux ou verticaux) recouverts de V entrecroisés (symbole de l'union des contraires), avec un œuf au centre de chaque trait.
Celui d'Agwé, le patron des pêcheurs, est un bateau
La croix de la paix
Quand Christophe Colomb debarqua en Ayiti vers la fin de 1492, a la teted'une horde de trois caravelles, la Nina, la Pinta et la Santa Maria, son premier acte fut de planter une croix sur le sol des indiens du Nouveau Monde, car le genois croyait apporter la divinite a des barbares.
Cette croix a extermine les pauvres arrawaks et caraibes, impuissants face a l'avidite, la mechancete des colons. Plus tard, les negres d'Afrique subiront le meme sort, sous les bottes espagnoles et francaises.
Aujourd'hui, les chaines physiques ne sont plus et nous sommes appeles a planter la croix de la paix pour nous liberer de nos chaines invisibles, qui nous empechent d'avancer. Vive Haiti libre!
Sunday, June 21, 2009
Saturday, June 20, 2009
Voilier
Arraches de la terre d'Afrique, nos ancetres, monarques des la genese de l'histoire, furent deportes vers le Nouveau Monde, par centaines, par milliers sur des embarcations d'infortune, appelees, ''negriers''. La traversee fut difficile, les labeurs qui les attendaient furent mortelles. Par leur sang, leurs sueurs, ils ont redresse l'economie de nombreux pays, des puissances colonisatrices. Le voilier nous rappelle une longue traversee, une regrettable traversee...
Kenscoff
Kenscoff est située à 20 km de Port-au-Prince à Haïti, 15 km de Pétionville, et à 1500 m d'altitude. La ville est prisée des Port-au-Princiens les fins de semaine, du fait du renom de son climat tempéré et des nombreuses cultures en terrasses qui composent un paysage bien ordonné à travers les villages de Belot, Godet, Furcy, Obledon et Séguin. Les Madame Sara (Marchandes ambulantes de fruits et légumes) effectuent quotidiennement le trajet jusqu'à Port-au-Prince pour alimenter les marchés de la capitale des produits que vous trouverez dans les rayons de primeurs des supermarchés.
Friday, June 19, 2009
Guede
Les Guédé sont les esprits de la mort dans le vaudou.
Ils sont traditionnellement menés par les Barons (Baron Samedi, Baron La Croix, Baron Cimetière, Kriminel), et Maman Brigitte. Les Guédés forment une famille bruyante, grossière (bien qu'allant rarement jusqu'à l'insulte), sexuelle, et qui aime habituellement rire et s'amuser.
Ayant déjà vécu, ils ne craignent rien, et manifestent souvent leur état d'esprit lorsqu'ils surgissent - mangeant du verre, des piments crus, et enduisant leurs parties sensibles de piment et de rhum. Leurs couleurs traditionnelles sont le noir et le violet.
Ils sont vus comme des psychopompe, car ils ont pour rôle de mener les morts vers l'autre vie. Ils sont fêtés les 1er et 2 novembre, qui est aussi le jour des morts dans le culte catholique.
Offrande a Baron
Thursday, June 18, 2009
cayes Jacmel
Située à 10km de Jacmel, Cayes-Jacmel est en voie de s'imposer comme le poumon en villégiature du Sud-est. Ses hôtels (de plage), ses pimpants immeubles à l'architecture ordonnée, sa beauté naturelle sont impressionnants. Une plaque tournante bien accessible qui pourrait accompagner la métropole du département du Sud-est dans la gestion de son excentricité. En toute urbanité.
Jean Jacques Dessalines
Jean-Jacques Dessalines (né le 20 septembre 1758 au Royaume de Kongo – 17 octobre 1806 à Pont-Rouge - Port-au-Prince) était un dirigeant de la révolte servile d'Haïti et le premier Empereur d'Haïti (1804–1806 sous le nom régnal de Jacques Ier).
Il était noir et fut d'abord esclave à Saint-Domingue. Dans les troubles de l'île, il devint lieutenant de Toussaint Louverture, organisa en octobre 1802 la mutinerie de l'armée saint-dominguoise contre l'ordre Napoléonien et combattit le général mulâtre André Rigaud et le général français Charles Leclerc.
Après la déportation de Toussaint, il se soumit à la France. S'étant insurgé peu après, il se retira au nord de l'Ile; il réussit à repousser Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau dans le sanglant combat de la Crête-a-Pierrot, de Petite-Riviere de l'Artibonite. Il réussit en automne 1803 à vaincre les Français à la bataille de Vertières, et le 1er janvier 1804 Dessalines proclame l'indépendance d'Haïti. Il se fait d'abord gouverneur général à vie, puis empereur (pour ne pas être devancé par son rival, Bonaparte) sous le nom de Jacques Ier (1804).
Le 8 octobre 1804 il est couronné par l'archevêque Jean-Baptiste-Joseph Brelle
Il fait massacrer les Français qui espéraient le retour de l'ordre ancien en Haïti et poursuit une politique de « caporalisme agraire » (comme le désigne Michel-Rolph Trouillot) destinée à maintenir les profits de l'industrie sucrière par la force, sans esclavage proprement dit.
Son gouvernement ayant décidé d'entreprendre une réforme agraire au profit des anciens esclaves sans terre, il est assassiné le 17 octobre 1806 à Pont-Rouge, au nord de Port-au-Prince, par ses collaborateurs, Alexandre Pétion, Jean-Pierre Boyer, Yayou et André Rigaud mais aussi Henri Christophe qui se trouvait dans le nord.
L'hymne national d'Haïti, La Dessalinienne, est nommé en son honneur, ainsi que le sont la ville et l'arrondissement de Dessalines.
Negre Marron
Le mot MARRON vient de l'espagnol cimarrón et signifie «s’échapper, fuir»; il désignait d’abord les animaux domestiques qui devenaient sauvages. En français, le mot possédait le même sens, mais il a fini par désigner également les «esclaves fugitifs».
En l’année 1639, des Nègres ennuyeux des rudes traitemens qu’ils recevoient de leurs Commandants, se rendirent Marons, c’est-à-dire, fugitifs, avec leurs femmes & leurs enfants d’où ils descendirent tous les jours, pour exercer impunément toute sorte de brigandage & de violence sur les habitants qui passaient.
La fuite ou marronnage fut un puissant mode de résistance que les esclaves noirs adoptèrent très tôt non seulement dans toutes les Antilles mais aussi dans l'océan Indien (La Réunion, île Maurice et île Rodrigues), ainsi que dans toutes les colonies esclavagistes. En réalité, les planteurs et les négriers ont constamment eu à faire face à ce problème des Noirs marrons, peu importe les colonies, qu'elle soient françaises, britanniques, portugaises, hollandaises, etc.
En général, les marrons s’enfuyaient dans les montagnes où ils réussissaient à vivre parfois durant des années, sans être inquiétés. Évidemment, ce genre de situation s'est répété plus ou moins différemment dans toutes les colonies esclavagistes.
Malheureusement, les Noirs marrons furent sévèrement réprimés partout (chez les Hollandais, les Français, les Anglais, etc.). En effet, on vit souvent des Noirs pendus, écartelés ou brûlés vifs. La pratique du marronnage, qui s’est étendue dans toutes les colonies européennes, a souvent favorisé les mouvements insurrectionnels. Seuls deux de ces mouvements parvinrent à terme et aboutirent à la reconnaissance de sociétés marronnes autonomes: Haïti (alors Saint-Domingue) et les communautés bushinengées du Surinam. Haïti est resté le cas le plus célèbre en devenant, en 1804, le premier État noir indépendant du monde.
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